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Inflation : Laurent Berger se dit "inquiet" car "l'économie française est en train de ralentir"
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/05/2022 à 09:42

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

"Dans certains secteurs on a plus de mal à vivre correctement car l'augmentation des prix pose problème", a expliqué le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger au micro de France inter ce mardi 10 mai.

Selon l'Insee dans un point de conjoncture lundi 9 mai, l'inflation va continuer à accélérer dans les prochains mois et pourrait atteindre 5,4% sur un an en juin, toujours tirée par les prix de l'énergie, mais aussi de plus en plus par les prix alimentaires et des services. Le pouvoir d'achat devrait fléchir de 0,5 point de pourcentage au deuxième trimestre, après un recul de 1,5 point au premier, a ajouté l'Institut national de la statistique.

Au micro de France Inter ce mardi, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, se dit préoccupé. "Quand je regarde la photo d'ensemble je suis inquiet, l'économie française est en train de ralentir. S'arrêter, non je n'espère pas. Mais c'est une réalité. Quand je regarde la photo au global, le taux d'inflation est extrêmement fort", a-t-il expliqué.

"Ce qui m'intéresse, c'est quand je descends de la photo globale et que je regarde ce qu'il se passe concrètement dans les entreprises. J'étais, la semaine dernière, à Sodexo, à Socotec, rencontrer les militants dans la région Pays-de-la-Loire, et à chaque fois on me dit que dans certains secteurs on a plus de mal à vivre correctement car l'augmentation des prix pose problème", a continué Laurent Berger.

Revaloriser les salaires et minima sociaux

"Dans la vie réelle des travailleurs, il y a des difficultés à vivre de leur travail pour nombre d'entre eux. Quand on commençait à parler de l'inflation, qu'elle était à 2%, à 2,5%, ça ne prend pas tout de suite une connotation très concrète pour tout le monde. Même à 4,8%, il y a encore des gens pour qui c'est indolore. Mais quand vous avez un salaire de 1.500 euros, et que le coût de l'énergie, c'est + 9, que le prix des produits alimentaires c'est + 3,6, vous le voyez, lorsque vous êtes limite à la fin du mois ça a une connotation très concrète", a-t-il poursuivi.

"Comment on fait pour lutter contre ça ? Salaires ou minima sociaux à revaloriser, et de l'autre côté, avoir des mesures ciblées pour les ménages les plus modestes", a résumé le secrétaire général de la CFDT.

Et pour que les entreprises augmentent les salaires, "on leur donne des aides publiques . Il y a des allègements de cotisations jusqu'à 1,6 fois le SMIC. Il faut conditionner ces allégements de cotisations au fait qu'il n'y ait pas de branche qui ait des minima en dessous du SMIC. Et quand vous avez des minima en dessous du SMIC, eh bien vous révisez les aides qui sont allouées aux entreprises."

5 commentaires

  • 10 mai 11:58

    il se bouge ... au moins en Allemagne il y a des syndicats pour demander des augmentations de salaire ... c est sur on aura pas 20 % sur le salaire minimum comme en Allemagne ... mis qd meme ...


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